Moulins et minoteries du Bocage ornais tome 2

Par Patrick Birée

Vers les moulins modernes et les minoteries XIXe – début XXIe siècle

n°3 e 4 2022

u cours du XIXe siècle, la meunerie est passée des moulins traditionnels aux minoteries. Les premiers voient leurs mécanismes actionnés par l’énergie hydraulique obtenu à partir d’une roue (plus rarement par l’énergie éolienne) et ils produisent une farine rudimentaire, de pauvre qualité. Les secondes , d’une architecture plus imposante, qui n’est souvent plus actionnée par la force des rivières, mais les machines à vapeur, les moteurs puis par l’électricité. Les cylindres et plansichters remplacent alors les meules et les bluteries . les farine e, les plus souvent élaborées à partir du blé, sont variées et de plus grande qualité nutritionnelle.

Dans le Bocage, plus de 300 sites ont été répertoriés au fil des quatre derniers siècles. 24 sont particulièrement étudiés

La meunerie est aujourd’hui un monde presque disparu. mais deux sites deux sont encore en fonctionnement, l’un pour la farine des moutures pour animaux, (au Moulin rouge au Châtellier, l’autre la minoterie Deslandes à Saint-Pierre-du-Regard. Quatre anciens moulins ont de plus été adaptés pour la fabrication d’hydroélectricité.